janvier 9, 2018 warion

Semaine 1 : ca roule comme sur des petits pois

Le temps passe vite quand on s’amuse dit donc. Déjà une semaine que je résiste à la tentation carnivore et je m’en sors beaucoup mieux que je n’osais l’esperer. Je prends beaucoup de plaisir à découvrir de nouveaux restaurants et je cuisine infiniment plus qu’avant, ce qui n’est pas vraiment un exploit en soit vu que ma moyenne de repas cuisinés en temps normal avoisine les 3 repas par mois environ mais c’est toujours ça. Je ne ressens aucun effet de manque et je suis plutôt plus en forme, ou en tout cas pas moins en forme qu’avant. Globalement je sens surtout un changement au niveau de la lourdeur de l’estomac en fin de repas. Disparue ! Fini ma plainte quotidienne rythmée de “j’ai trop mangéééé” et “j’ai mal au veeeeeentre“, c’est fou le temps que je gagne pour parler d’autre chose.

Ce week-end a été déterminant. Après une semaine pépère à déjeuner avec Sarah qui me suit dans le challenge et diner tranquillement chez moi, il a fallu que je sorte de ma zone de confort et que j’affronte le monde réel. Celui où les gens mangent de la viande et du fromage devant vous et parfois même vous narguent parce qu’ils ne comprennent pas votre délire de néo-hippie. C’est peut-être la partie la plus difficile dans le fait d’être vegan. Réussir à rester un être sociable et courtois. J’ai même poussé le vice jusqu’à participer à une soirée poker/pizza, peut-être un de mes combos préférés dans la vie, et faire la chose que je ne pensais jamais faire de mon vivant : commander une pizza végétarienne… sans fromage s’il vous plait ! Fake news : c’est encore meilleur qu’une pizza regina.

La bonne nouvelle, c’est que j’ai passé cette épreuve du feu sans problème !
Quand je dis sans problème, ce n’est pas simplement que je n’ai pas craqué et que j’ai réussi à lutter contre mes envies irrépressibles. Non en vrai je n’ai même pas eu besoin de lutter, ça ne m’a pas demandé d’effort particulier. Ca peut paraitre fou, mais j’ai l’impression que mon corps s’est adapté à ce nouveau régime et a prévenu mon cerveau que ce n’était plus la peine d’envoyer tous les signaux de convoitise à la vue de quelque chose que je ne mange plus. Biensur que j’aurais goûté à ce gros jambon entier qui me tendait les bras et que j’aurais commandé une autre pizza si je ne faisais pas ce challenge, mais la fierté de ne pas succomber et la conscience de le faire pour de bonnes raisons me donnent plus de satisfaction que le goût d’une bonne viande. True story.

Sinon je me suis aussi essayé à la pâtisserie vegan mais je manque clairement de pratique. Ci dessous mon premier cake à base de banane et de chocolat noir. Recette Marmitton évidemment modifiée parce que je suis incapable de respecter les règles. J’aurais clairement pas dû diminuer la dose de levure, c’était une drôle d’idée qui a transformé mon cake en brique. Hormis ce petit détail de forme, le goût était plutôt bon et même mes amis pizzaiovores ont apprécié. A part celui qui a juste “fait une expérience culinaire intéressante“… Bon.

Un cake et un pouce en l’air qui n’est pas bleu





Dernière chose, j’ai perdu 1kg d’après ma balance mais je ne me suis pas pesée à la même heure que la semaine dernière donc ce n’est peut-être qu’une illusion.

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