Végé’saveurs : Drôle de nom pour un chinois

BACK IN 'NAM

Quel plaisir d’être néophyte dans un domaine et de pouvoir découvrir de nouvelles choses chaque jour. Je finirai peut-être par être blasée, mais pour l’instant chaque nouveau resto est synonyme d’excitation et bien souvent de bonne surprise. Après la claque Tien Hiang où j’ai découvert que le simili-viande pouvait être bon et revu mes aprioris, je supposais tout même toujours avoir découvert la perle rare. Un restaurant asiatique 100% vegan, il doit pas y en avoir des masses à Paris. Ok, une simple recherche dans google m’aurait prouvé le contraire assez rapidement, mais j’aime rendre ma vie difficile. En cherchant un restaurant proche de Bastille, je suis tombée sur Végé’saveurs. Petit clic de curiosité… ah c’est asiatique, j’ai mal lu le nom ou quoi ? C’est marrant comme on s’attend à voir des kanjis et des serveurs bridés dans chaque resto asiatique, comme si c’était un gage de savoir-faire gastronomique.

Ici pas de folklore ni d’exotisme à part dans les assiettes. La salle est plutôt mignonne et plutôt axée sur la caractéristique végétarienne de l’endroit plutôt qu’asiatique, c’est très vert et assez cosy, des mini plantes poussent à la fenêtre et des oiseaux peints surveillent vos assiettes. On finit par retrouver nos marques en commandant joyeusement un B8 et deux F32.

Les baguettes vertes, la nouvelle tendance

Première bonne surprise avec la salade maison astucieusement sélectionnée par Sarah. Tomate, germes de soja, carotte, batavia, “jambon”, concombre et vinaigrette très bien assortie, c’est une merveille de fraicheur qui se mangerait à tous les repas.

Viennent ensuite les plats typiques : “poulet” aux noix de Cajou pour Sarah et “porc” sauce saté pour moi, c’est là que les avis divergent (verge)… Rien à redire sur la qualité de la “viande” et sur la fraîcheur des légumes croquants, mais je pensais que la sauce saté était une sauce aux cacahuètes et j’ai dû vérifier sur internet après avoir gouté mon plat. Sarah en revanche était aux anges et a immédiatement envoyé une photo de son plat à son mec pour le prévenir qu’il allait bientôt devenir vegan lui aussi. Réponse de l’intéressé : “Si tout est comme ça je veux bien !”

Le verdict ?

Sarah
18/20.
Délicieux, meilleur que n’importe quel resto chinois “normal” !

“Franchement, je suis réconciliée avec les chinois”

 

Marion
15/20.
Bon mais pas au niveau de Tien Hiang

“Ca fait quand même plaisir de manger chinois sans se demander si je mange mon chat”

Nous avons opté pour la formule midi à 10,50€, une bonne affaire mais le choix était biensûr limité. Il faudrait y retourner pour goûter aux plats à la carte pour passer le stade de la confirmation, mais c’est tout de même encore une nouvelle approbation pour la cuisine asiatique vegan. C’est le chinois en face de chez moi qui va faire la gueule, je crois qu’il ne va plus jamais me revoir…


Végé’saveurs
29 rue de Charenton
75012 Paris

Hank : a new king’s in town

Oubliez Burger King et Ronald McDonald, le roi du burger est végétalien et il s’appelle Hank.

Ca faisait quasiment une semaine que je n’avais pas mangé de burger, il fallait absolument faire quelque chose avant que je perde la raison. Rappelons que ma motivation principale dans ce challenge tient dans mon envie de découvrir le plus de bonnes choses possibles et que cela passe inévitablement par les burgers.  Je frôlais donc la crise de manque quand nous sommes enfin arrivés chez la star du burger vegan parisien.

Un monde fou faisait la queue devant le comptoir pendant qu’un autre monde fou attendait debout avec une boisson à la main d’être appelé. La question de revenir une autre fois s’est posée mais un coup d’oeil à l’ardoise du menu nous a retenu, il n’était pas question que nous sortions de cet endroit sans goûter à ce burger sauce BBQ/poivrons marinés et à ces potatoes supplément fromage fondant (oui, du fromage, on y reviendra). L’Allumé, la Rockeuse, Tata Monique, la Catcheuse… Absolument toute la carte appelle à être déguster chez Hank, et pour que ça ne s’arrête jamais, le Touriste est là pour varier les plaisirs selon l’humeur du chef et change sa recette selon les saisons.

Du côté des sides, on a le choix entre les gourmandes potatoes croustillantes à l’extérieur et fondante à l’intérieur ou le plus léger coleslaw pour vegans au régime. Avec Sarah nous avons le goût de l’aventure et ce supplément fromage fondu réveille nos rêves les plus fous : du fromage fondu dans un resto vegan ? Vraiment ? Jusque là le seul fromage que nous avions croisé était cette drôle de tranche jaune au goût acide à l’intérieur du burger de chez East Side et nous nous étions depuis résignées à oublier le fromage pendant la durée du challenge. Mais comme on dit dans notre monde, il faut laisser sa chance au produit. Et puis ce “fondu” est intriguant.

La raclette n’est plus très loin

Avouez que c’est beau. Si je poste cette photo sans commentaire sur Instagram, tous les cheese-lover-vegan-haters vont être aux abois. Le pire dans cette histoire c’est qu’ils auront toutes les raisons de l’être. Ce n’est pas seulement visuellement appétissant, c’est aussi absolument divin à manger. La texture rappelle celle de la cancoillotte fondue chère à ma région natale et le goût se rapproche de très près de celui de la raclette, soit l’accord ultime avec les potatoes disons le.  C’est à ce jour ma plus grande claque depuis le début du challenge. Je m’attendais à trouver de nouvelles saveurs pour contrecarrer la perte des saveurs “animales”  mais je ne me suis jamais attendue à trouver des similis vraiment réussis. Encore un apriori qui s’envole. Même réaction chez Sarah, dommage pour Hank qu’il ne soit pas réel, il viendrait de s’ouvrir les portes d’une threesome en moins de trois minutes (temps de gobage de la barquette).

Pour en venir au burger, c’est un sans faute pour L’Allumé que nous avons toutes les deux choisi : Steak végétal, fromage vegan, tomates, oignons, cornichons, salade (tout ça représente la base de tous les burgers à laquelle on ajoute les particularités de chacun) + poivrons et sauce BBQ pour un petit goût fumé, c’est équilibré et on sent bien la fraîcheur des ingrédients. Le steak est plutôt consistant et le fromage est là aussi super bon… La Rockeuse sera la prochaine sur la liste avec sa sauce aux figues qui m’a longtemps fait hésiter.

Sarah
19/20.
-1 juste parce qu’ils ne prennent pas les tickets restaurants

“C’était magnifique”

 

Marion
19/20.
-1 pour le cookie pas exceptionnel

“On y retourne quand ??”


Hank Vegan Burger
55 rue des archives
75003 Paris

Mi pasta e tu pasta

N’étant pas une cuisinère dans l’âme, je suis constamment à la recherche de recette faciles à réaliser sur les réseaux sociaux. Le compte Instagram BOSH! a fait une entrée fracassante dans mon Top 3 des comptes à suivre absolument et chaque jour je lui ajoute des petits coeurs rouges en bavant devant les vidéos de mes présuposés prochains repas. Leur règle d’or :Simple Recipes. Amazing Results. All Plants. Ca tombe bien c’est exactement ce que je cherche.

Ce soir comme tous les soirs j’avais envie de pâtes, et plus spécialement de ces somptueuses pâtes au hummus que j’avais vu passer dans mon feed il y a quelques jours. Oignons rouges, tomates séchées, épinards, ail, on met tout ça dans la poêle pendant que les pâtes cuisent à côté et on ajoute ensuite le hummus et un peu d’eau de cuisson des pâtes pour désépaissir le tout, et voilà c’est prêt. Une recette qui tient en une phrase. Simplissime n’a qu’à bien se tenir.

Le résultat était à la hauteur de mes attentes, par contre j’ai peur de ne plus vouloir rien manger d’autre pendant les jours qui viennent… Je crois que j’ai un problème avec le hummus. Depuis que je me suis auto-amputée de la viande, c’est devenu ma béquille. Je ne sais pas si je réussirai à m’en passer un jour.

 

Semaine 1 : ca roule comme sur des petits pois

Le temps passe vite quand on s’amuse dit donc. Déjà une semaine que je résiste à la tentation carnivore et je m’en sors beaucoup mieux que je n’osais l’esperer. Je prends beaucoup de plaisir à découvrir de nouveaux restaurants et je cuisine infiniment plus qu’avant, ce qui n’est pas vraiment un exploit en soit vu que ma moyenne de repas cuisinés en temps normal avoisine les 3 repas par mois environ mais c’est toujours ça. Je ne ressens aucun effet de manque et je suis plutôt plus en forme, ou en tout cas pas moins en forme qu’avant. Globalement je sens surtout un changement au niveau de la lourdeur de l’estomac en fin de repas. Disparue ! Fini ma plainte quotidienne rythmée de “j’ai trop mangéééé” et “j’ai mal au veeeeeentre“, c’est fou le temps que je gagne pour parler d’autre chose.

Ce week-end a été déterminant. Après une semaine pépère à déjeuner avec Sarah qui me suit dans le challenge et diner tranquillement chez moi, il a fallu que je sorte de ma zone de confort et que j’affronte le monde réel. Celui où les gens mangent de la viande et du fromage devant vous et parfois même vous narguent parce qu’ils ne comprennent pas votre délire de néo-hippie. C’est peut-être la partie la plus difficile dans le fait d’être vegan. Réussir à rester un être sociable et courtois. J’ai même poussé le vice jusqu’à participer à une soirée poker/pizza, peut-être un de mes combos préférés dans la vie, et faire la chose que je ne pensais jamais faire de mon vivant : commander une pizza végétarienne… sans fromage s’il vous plait ! Fake news : c’est encore meilleur qu’une pizza regina.

La bonne nouvelle, c’est que j’ai passé cette épreuve du feu sans problème !
Quand je dis sans problème, ce n’est pas simplement que je n’ai pas craqué et que j’ai réussi à lutter contre mes envies irrépressibles. Non en vrai je n’ai même pas eu besoin de lutter, ça ne m’a pas demandé d’effort particulier. Ca peut paraitre fou, mais j’ai l’impression que mon corps s’est adapté à ce nouveau régime et a prévenu mon cerveau que ce n’était plus la peine d’envoyer tous les signaux de convoitise à la vue de quelque chose que je ne mange plus. Biensur que j’aurais goûté à ce gros jambon entier qui me tendait les bras et que j’aurais commandé une autre pizza si je ne faisais pas ce challenge, mais la fierté de ne pas succomber et la conscience de le faire pour de bonnes raisons me donnent plus de satisfaction que le goût d’une bonne viande. True story.

Sinon je me suis aussi essayé à la pâtisserie vegan mais je manque clairement de pratique. Ci dessous mon premier cake à base de banane et de chocolat noir. Recette Marmitton évidemment modifiée parce que je suis incapable de respecter les règles. J’aurais clairement pas dû diminuer la dose de levure, c’était une drôle d’idée qui a transformé mon cake en brique. Hormis ce petit détail de forme, le goût était plutôt bon et même mes amis pizzaiovores ont apprécié. A part celui qui a juste “fait une expérience culinaire intéressante“… Bon.

Un cake et un pouce en l’air qui n’est pas bleu





Dernière chose, j’ai perdu 1kg d’après ma balance mais je ne me suis pas pesée à la même heure que la semaine dernière donc ce n’est peut-être qu’une illusion.

Tien Hiang : emmenez vos amis en Asie végétale

Good bye USA, Hello Asia ! Hier nous sommes allées chez Tien Hiang.

Apres deux restos de burgers, nous avions envie de changer d’horizon et d’explorer une nouvelle facette de la gastronomie vegane. La cuisine asiatique a toujours été un de mes plaisirs gustatifs préférés et comme pour tout le reste (burgers, pizza, kebabs…) je m’étais préparée mentalement à faire une croix dessus pour la durée du challenge. Bien mal m’en a pris, il parait qu’il existe une alternative vegane à tout ce que j’aime ou presque. Chez Tien Hiang, on retrouve tous les plats traditionnels qu’on a l’habitude de trouver dans un restaurant asiatique : porc caramélisé, boeuf sauté, brochettes de poulet à la citronnelle… Autant de spécialités d’Asie du sud-est préparées en version végétarienne.
Vous pensez que c’est une arnaque, qu’on ne peut pas faire un plat à base de poulet sans poulet ? Allez jeter un oeil à leur carte et essayez de continuer de vous convaincre que ce n’a pas l’air appétissant.

En vietnamien, Bò = boeuf et Bún = vermicelles de riz. On y est presque.

Une première depuis le début de notre challenge, nous avons été accompagné cette fois ci par un ami non-participant qui continue à manger de tout mais est assez ouvert pour essayer de nouvelles façons de cuisiner. Nous étions donc trois à nous présenter à l’entrée un samedi midi, et nous avons dû patienter une dizaine de minutes avant d’avoir une table tant le restaurant était rempli. Apparement aucune réservation n’est possible et ce n’est pas rare de devoir attendre beaucoup plus longtemps le soir. Dix minutes est donc un moindre mal, mais nous sommes en pause déjeuner et notre temps est précieux. Nous allons devoir manger en vitesse et nous passer d’entrée et de dessert, autant dire que le plat a intérêt à être à la hauteur de nos espérances pour ne pas nous faire regretter tous ces désagréments. Premier point positif, le serveur vient nous voir très rapidement après que nous ayons fait notre choix et le service est étonnamment très rapide. Nous qui pensions devoir gober notre bol de riz à la manière d’un San Goku affamé, nous allons finalement pouvoir profiter tranquillement de ce beau repas et même se payer le luxe de commander une entrée après le plat. Des vrais rebelles.

Et donc, le verdict ?


Sarah
18/20.
Excellent

“J’ai l’impression de manger un vrai chinois”

 

Marion
18/20.
Magnifique

“Yumyumyumyumyum”

C’est une réussite indiscutable ! Après la déception de la veille, Sarah était au fond du trou et la voilà revigorée et remotivée comme jamais. Notre ami omnivore s’est régalé lui aussi et de son propre aveu n’a pas senti de différence de saveur avec un bo bun “normal” et m’a dit qu’il allait s’intéresser de plus près à la cuisine végane. Quant à moi, je place volontier ce restaurant dans mon top 10 toutes cuisines confondues. A l’unanimité, nous avons tous adorés et reviendrons avec plaisir goûter aux autres plats de la carte.

 

Une femme heureuse est une femme qui a bien mangé

Tien Hiang
14 rue Bichat
75010 Paris

East Side Burgers : ceci n’est pas du bacon

Et encore un burger, aller ! A ce rythme je suis bien partie pour réussir le petit exploit de sortir d’un mois de veganisme avec une surcharge pondérale. D’aucuns diront que je n’ai pas bien saisi le concept… Pour ma défense, le choix du resto s’est imposé de manière aléatoire ce midi, j’ai laissé Sarah cliquer au hasard sur une liste de liens d’adresses de restaurants vegan. Le doigt du destin est tombé sur East Side Burgers, nous n’avions plus d’autre choix que d’aller jusqu’au boulevard Voltaire.  Mais alors bonne pioche ou pas ?

Sarah et le sourire pré-déjeuner

 

Une belle devanture et une carte qui donne envie, un temps de chien à l’extérieur, c’est avec empressement que nous franchissons la porte de ce petit fastfood finalement pas si petit qu’il en a l’air (le coquin cache une salle en sous-sol). Tout est très beau à l’intérieur, surtout si on aime le design hipster new yorkais style murs de briques décorés de parodies de publicités des années 60, le staff à l’étage est poli et serviable, rien à redire. Après avoir passé commande, on nous invite à nous installer au sous sol où on nous appellera depuis une enceinte magique quand nos burgers seront prêts. En bas, la salle est quasiment remplie et on se dit que l’endroit doit avoir sa petite renommée, on trouve tout de même une table où s’assoir entre un groupe de touristes anglophones et une mère indigne qui a emmené sa fille ici plutôt qu’à MacDo, et quelques minutes plus tard le saint graal arrive enfin.

Looks good ? Wait.

On est toujours à la première semaine du challenge du coup il est temps d’instaurer quelques règles pour ces reviews 100% subjectives de nos repas vegan. Désormais au déjeuner, ce sera formule 2 avis pour le prix d’un, avec en prime une note sur 20 complètement partiale basée sur notre humeur du jour.

Le verdict


Sarah
8/20.
Complètement fade.

“Si on avait commencé par ce restaurant avant VG j’aurais probablement jamais eu le courage de continuer le challenge”

 

Marion
12/20.
Mérite quand même la moyenne mais peu d’intérêt.

“Le Pepsi Max était délicieux”

 
Pour simplifier, ce fût une grosse déception. Après l’explosion de saveurs à laquelle on avait eu droit chez VG, on commençait à se dire que la viande ne nous manquerait peut-être pas tant que ça, mais la réalité vient de nous frapper au visage. N’emmenez pas vos amis omnivores ici si vous tentez de les convaincre de devenir vegan, ils risqueraient de conforter leur a priori selon lequel “ca a pas de gôut le tofu“.

Petite précision pour nuancer un peu la critique, nous avons pris le même burger avec Sarah, le classique “East Side“, peut-être que les autres ont plus de caractère.

East Side Burgers
60 boulevard Voltaire
75011 Paris

Vegan d’accord, mais fast food d’abord

Quoi ? Une photo de burger dès le troisième jour de son challenge vegan ? Ah ça aura pas duré longtemps son délire…

Mais si. Aujourd’hui avec Sarah nous sommes allées dans notre premier restaurant “100% vegan”. Fidèles à nos valeurs nous avons opté pour un fastfood bien gras comme on les aime, mais un peu moins gras que la normale cette fois. Un fastfood où aucune vache n’est découpée mais où on mange quand même VACHEment bien… (Note : manger vert ne nuit pas seulement au transit mais aussi au sens de l’humour).

Non sans blague, c’était vraiment excellent. Le resto en question ressort beaucoup sur Google quand on recherche de bonnes adresses vegan parisiennes, son p’tit nom : VG.

Le burger sur la photo qui ferait baver n’importe quel amateur de burgers “normaux” répond au doux nom de “Chipoteur” et n’a rien à envier à ses cousins viandus. Le steak de céréales, tofu et légumes est très goûtu et la consistance est quasiment la même qu’un steak haché standard, la sauce maison chipotle est à tomber et relève bien le goût et les crudités amènent juste la fraîcheur qu’il faut. Quelques chips de maïs pour ajouter un petit coté croquant et nous voilà au paradis des papilles. J’en fais peut-être un peu trop mais vraiment pas tant que ça. Honnêtement, si je peux manger aussi bien tous les jours ce challenge va être très facile.

En bonus pour le dessert, un très bon cookie moelleux à souhait.

cookie


VG
85 Rue la fayette, 75009 Paris

Day 2 : easy game

Quand on pense aux vegans, on se dit souvent qu’ils n’ont le droit à rien. Végétarien pourquoi pas, on arrive à accepter l’idée que des gens ne mangent pas de viande, mais se priver aussi de fromage, de lait, d’oeufs… c’est un niveau au dessus. Aux yeux du grand public, les vegans se nourrissent essentiellement de salade et de graines, et finiront potentiellement par se transformer en lapins. Je me permets de dire ça parce que c’est ce que je pensais il n’y a pas si longtemps même si je me prétendais plus ouverte et disais « savoir qu’il y a plein d’autres choses » dans l’alimentation vegan, et parce que c’est ce que j’entends aujourd’hui de la part de mes proches. C’est toujours dit avec humour, mais ça n’en reste pas moins le fond de leur pensée. C’est une vieille technique que j’apprécie d’ailleurs toujours : dire des vérités sur le ton de la blague. Le problème avec cette idée est le même que pour toutes les vieilles croyances, elle est à des kilomètres de la vérité. C’est en partie pour démontrer tout ce qu’on peut manger que je fais ce challenge, et aujourd’hui pour un premier jour de « vraie » cuisine, je me suis préparé le meilleur des petit déjeuners : des pancakes !

Peu ragoutant mais pourtant excellent

La photo ne rend pas justice à ce petit délice, il faudra me croire sur parole mais c’était un régal. Easy recette from PauletteL’huile de noix est un must, la remplacer par une autre huile relève du sacrilège.

Jour de repos oblige, je me suis encore levée tard et je n’ai donc rien mangé jusqu’au soir en dehors d’un paquet de biscuit de riz accompagné d’un pot entier de humus mais mieux vaut ne pas trop en parler… Pour en revenir au vrais repas donc, j’ai fait confiance à mon cadeau de Noël et suivi une recette SIMPLISSIME pour préparer un petit risotto aux champignons ma foi fort bien goutu, comme en atteste la photo en haut de cet article. On va pas se mentir, des petits morceaux de poulet n’auraient pas été de trop. Mais n’en parlons pas !

risotto

Good choice of diner

D-day

1er janvier : c’est parti.
J’avais décidé de terminer l’année avec une belle pièce de boeuf. Je m’étais préparée à faire mes adieux, je me voyais déjà verser une larme avant d’enfourner la dernière bouchée comme au moment d’embrasser l’être aimé sur le quai d’une gare… « On se revoit dans un mois ma belle » ! Et puis finalement je n’ai même pas choisi le tournedos Rossini qui me souriait au coin de la carte, j’ai fini sobrement l’année par des petites noix de St Jacques qui n’auront même pas le temps de me manquer vue que je n’en mange que trois fois dans l’année de toute façon. Tant pis pour le côté émotionnel.

Le réveil le premier de l’an est toujours un peu chaotique mais je suis restée plutôt raisonnable sur la boisson cette année et mon corps m’a remercié. Pas de gueule de bois et d’envie de malbouffe qui va avec, je n’ai même pas regretté mon pot de Nutella au petit déj. Bon… presque pas. En revanche j’ai découvert avec plaisir que le Muesli n’est pas si mauvais que ça et surtout que ce truc tient au ventre comme rien d’autre ! C’est un peu une bombe calorique par contre, mais je vais pas trop regarder ce genre de choses pour l’instant. Muesli : allié n°1 !
Deuxième bonne nouvelle de cette première journée : je me suis levée tellement tard que deux repas suffiront. Petite soupe Picard ce soir pour rester dans la facilité, et demain on attaquera le gros du travail en préparant un petit programme de cuisine pour le reste de la semaine.

La mauvaise nouvelle par contre vient de la balance. Je compte bien perdre un peu de poids avec ce challenge tout de même, et je passerai tous les lundis l’épreuve de la pesée pour suivre mon évolution.

Au 1er janvier : 61.5 kg

On est pas loin de mon maximum ever mais c’est la fin de l’année et je me suis fait plaisir sur toutes les choses que je vais devoir arrêter ce mois ci donc c’est plutôt logique. J’ai hâte de voir si éliminer les produits d’origine animale va me faire perdre du poids ou non, sachant que pour rappel je ne regarde absolument pas les calories que j’absorbe, ma seule préoccupation est que ce soit vegan et bon gustativement. Pas de panique je n’ai pas l’intention de me nourrir exclusivement de frites non plus, promis. Wait and see.

 

J-3 fois rien

The words READY SET GO on a synthetic athletics track. 3D render with HDRI lighting and raytraced textures.

Il est peut être temps de penser à se préparer.
En décidant de me lancer dans ce challenge le 1er janvier, je me suis laissée le temps de préparer un peu le terrain. L’idée est venue début décembre, et la résolution quelques jours seulement après. Deux stratégies s’offraient alors à moi : la première qui semble sûrement la plus intelligente aurait été de réduire progressivement la viande, d’arrêter dans un premier temps de grignoter du chocolat et de commencer à chercher des recettes pour ne pas être trop prise au dépourvu le 1er janvier. La seconde option, beaucoup moins contraignante et tellement plus attirante, est la stratégie du profit maximum. Si on doit se séparer de quelque chose bientôt, autant en profiter le plus possible tant qu’on le peut. Bon globalement j’ai rien changé à mon régime alimentaire habituel quoi : beaucoup de pâtes au fromage, des pizzas et des nouilles au poulet… Je suis actuellement incapable d’imaginer un repas sans viande ou poisson, mais j’ai bon espoir que l’inspiration viendra le moment venu. Heureusement, j’ai quelques amis vegan sympathiques et ce cher Google pour m’aider à réussir malgré tout. J’ai donc récupéré plusieurs livres et télécharger quelques appli qui me semblent pertinentes. Reste plus qu’à faire le plus dur : faire les courses à la recherche d’ingrédients bizarres dans des rayons inconnus, et ranger la cuisine pour se croire dans la version vegan de Top Chef.

Starting pack so far :

Ebooks :
Paris by Vegan de Noémie Cazier
Pas mal de recettes et surtout plus de 100 adresses à Paris

Ma petite boucherie vegan de Sebastien Kardinal
Indispensable pour continuer à manger des merguez et des escalopes… si si.

Simplissime végétarien / vegan de la fameuse série de livres de J-F Mallet
Cadeau de Noël, pas énormément de recettes 100% vegan mais toujours pratique pour une fainéante comme moi

App :
21-Day Vegan Kickstart :
Un kit tout en un pour les 21 premiers jours avec les recettes de tous les repas à faire chaque jour ! C’est exactement ce qu’il me faut, j’ai envisagé de m’y tenir à la lettre mais le tout premier repas proposé dès le petit déjeuner est un oatmeal à la cannelle… Or ça va pas être possible la cannelle. En plus j’ai jamais été très douée pour suivre un plan tout prêt. Ceci dit je pense que je m’en servirai comme base et suivrai en partie leur programme. Après tout il parait que même Beyoncé l’a adopté, oui ouai.

Food Monster : Plein de recettes avec des photos très appétissantes…

 

petites courses

Mes premières courses… Le 1er janvier va être festif